L'historique du régiment.
En décembre 1789, les régiments et corps de l'armée insurrectionnelle, formés dans toutes les villes (5 à 6000 hommes) se trouvaient sous le commandement du Général Van der Meersch.
En avril 1790, le général était destitué et remplacé par le Général von Schoenfeld.
L'armée se composait de onze régiments d'infanterie, quatre de chasseurs, cinq de cavalerie, un d'artillerie et un de maréchaussée.
Ces régiments portaient toujours le nom des provinces, villes ou même abbayes où ils avaient été formés.
Une légion Belgique, composée surtout de volontaires étrangers renforçait cette armée.
Les régiments d'infanterie comportaient généralement trois bataillons de six compagnies et ceux de cavalerie, quatre escadrons.
Ces forces furent réparties comme nous l'avons signalé, en deux corps principaux : la Colonne d'Andoy (Général Schoenfeld), la colonne de Bouvignes (Général Koeler).
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Un arrêté de juin 1790 décréta que les États des provinces seraient chargés de présider à la formation de Compagnies de Volontaires dans tout le pays.
Les soldats ne recevaient pas de solde aussi longtemps qu'ils n'étaient pas mobilisés, mais la province leur fournissait armes, gibernes, munitions et l'exercice,
généralement inspiré des règlements de l'infanterie autrichienne, avait lieu le dimanche après-midi.
Lorsqu'ils furent mobilisés dans quelques grandes localités, on les répartit en compagnies de 125 hommes.
L'engagement était limité à trois semaines. Ces hommes étaient souvent commandés par un seigneur.
Leur uniforme comportait de préférence les couleurs brabançonnes ainsi que la cocarde et le plumet.
Ces Volontaires étaient animés du plus grand enthousiasme, mais le courage individuel ne pouvait suppléer à l'inexpérience.
A Mons, huit compagnies furent levées et placées sous les ordres du Comte de Robersart.
Elles portaient en général le nom de leur Commandant. Beaucoup de fils de nobles et de bourgeois s'enrôlèrent.
Le lieu de rassemblement pour le Hainaut et le Tournaisis était : Fleurus et les environs.
Nous savons que ces compagnies mirent en fuite sans difficulté, la garnison autrichienne de Mons (Régiment de Murray).
Parmi ces compagnies, il en est une qui retiendra particulièrement notre attention, les " Volontaires Réunis " (Commandant Faider).
Selon des documents officiels (" L'armée Belge " du Colonel Rouen), l'habit était rouge, le collet et les parements noirs, les revers rouges,
le gilet noir et la culotte blanche, le bicorne portait la cocarde et le plumet tricolores.
Les officiers étaient chaussés de bottes noires et les soldats de guêtres blanches.
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L'historique du peloton d'Ham-sur-Heure.
En septembre 1957, Monsieur le Comte Charles-Henri d'Oultremont (Président fondateur), MM. Lejong, Goux, Gillot, Lefèvre, J. et R. Georgery décidèrent d'intégrer une compagnie aux origines essentiellement belges et n'ayant rien de commun avec les troupes du 1er Empire dans la Marche militaire Saint-Roch de Ham-sur-Heure. Après de multiples recherches, leur choix se porta sur la Compagnie des Volontaires Réunis de Mons.
On en reconstitua l'uniforme aussi fidèlement que possible ainsi que les maniements d'armes comme au temps de l'Impératrice Marie-Thérèse.
En hommage à l'esprit de discipline et de bravoure dont firent preuve les Compagnies de Volontaires du Hainaut,
au cours des combats de la Révolution Brabançonne, les membres de cette phalange reconstituée se sont toujours fait un honneur de recréer cet esprit de discipline et de dignité.
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C'est ce qui fit la renommée de la Compagnie lors de prestations nombreuses et mémorables auxquelles elle a participé,
tant en Belgique qu'à l'étranger (Mons, Luxembourg, Amsterdam, Fribourg, Annecy, Tielt, Bruxelles, Duisbourg, Bordeaux, …)
Actuellement, la Compagnie (selon l'ordonnance de l'époque) se présente dans l'ordre de marche suivant :
un officier commandant en chef suivi d'un enseigne porte-drapeau et son escorte, une batterie de cinq tambours et un fifre (six tambours et deux fifres à l'occasion de certaines prestations déterminées) ; à quelques mètres, vient un officier (Lieutenant - à la tête d'un peloton de fusiliers évoluant en rang de trois hommes) et dans certaines circonstances, si le nombre de fusiliers le permet, le peloton peut être scindé en deux, le second peloton étant alors commandé par un Sergent.
Le drapeau offert par feu Monsieur le Comte Charles-Henri d'Oultremont, aux armes de Mérode, ayant subi les outrages du temps, fut solennellement remplacé à l'identique, le 22 septembre 1984 et est actuellement exposé au Château. La Compagnie a reçu en 2007 le brevet lui accordant le titre de " Société Royale ".
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Comité.
- Président ff (Commandant): Monsieur Raymond AUBRY.
- Secrétaire (Porte-drapeau): Monsieur Fabien GARBAR.
- Trésorier (Lieutenant): Monsieur Didier RIVOLTA.
- Relations publiques (Sergent): Monsieur Claude Carlier.
- Coordinateur Tehnique (Sergent): Monsieur Dominique Carlier.
- Membres: Messieurs Alain DERSELLE, Maxime BEYLS (Tambour-Major).
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